lundi 28 novembre 2016

Le cap des 15 000

Ouaou une fois de plus...

Le cap des 15 000 visites est franchi.

Un nouveau cap est franchi. C'est un élément important pour un webmaster de lire son compteur de visite. Certes, on peut se dire que ce chiffre en lui-même ne représente rien, mais c'est le nombre de personnes qui on pris quelques minutes de leur temps pour lire un article sur ce blog.

C'est aussi des heures passées à faire du référencement pour se retrouver bien classé sur les moteurs de recherche. 

En contrepartie, il y a aussi la satisfaction de savoir de vous trouvez ici des réponses à vos interrogations, et que vous revenez régulièrement pour trouver de nouvelles réponses.

Je tiens donc à vous remercier de votre présence, de votre participation.

Merci donc, amis lecteurs, de votre participation à cette aventure

vendredi 11 novembre 2016

Men in Black, nous avons 3 cerveaux

Nous avons 3 cerveaux, comme dans le fameux tabloïd de "Men in Black", et c'est véridiquement vrai, explications ci-dessous...

Bon, j'y vais un peu fort cette fois... mais il est vrai que les humains ont 3 niveaux dans leurs cerveaux, sauf ceux qui défilent au pas de l'oie, en uniforme noir, avec une petite moustache à la noix et une mèche folle (mais y'a pas qu'elle) sur le Front ;-) et qui sont bas de plafond ....

Comme vous l'avez certainement compris, on va de nouveau parler de mentalisme, et pour devenir mentaliste, il faut comprendre comment fonctionne notre propre cerveau. Une fois que l'on aura décortiqué le notre, on pourra s'occuper de celui des autres (s'ils le veulent bien).

Je pourrais vous parler des neurones et de la nourrice découverte récemment qui produit de nouveau neurones au fur et à mesure du temps, contrairement à ce que tout le monde croyait sur le fait que les neurones étaient perdus irrémédiablement.

Mieux, il semblerait que nous ayons une seconde nourrice dans le ventre (oui deux, seppuku, mais hara qui rira bien hara qui rira le dernier), qui va dans le sens de la philosophie orientale qui place le siège de l'âme dans le ventre, d'où le suicide rituel du seppuku qui "libère" l'âme.
Mais dans ce billet, je vais me recentrer sur le fonctionnement utile du cerveau.

Chose amusante, Tony Buzan, le créateur des mind-maps (cartes mentales dites aussi cartes heuristiques) a eu beaucoup de soucis à la fac avant de mettre au point sa technique des mind-maps.
En cours, plus il prenait de notes précises, plus il se plantait lamentablement à chaque examen.

Conscient de sa faiblesse qui le conduisait inexorablement à l'échec (j'aime bien mes phrases "classe" comme celle là), il se rendit un jour à la BU (Bibliothèque Universitaire) pour savoir comment fonctionnait un cerveau humain et de quelle façon il fallait apprendre pour réussir ses études.
Il trouva des dizaines d'ouvrages sur la chirurgie, l'anatomie du cerveau, les bulbes, les cervelets et autres hypothalamus, mais rien sur le fonctionnement réel du bestiau...

Je vous fais le version courte, il trouva (chez les auteurs antiques au départ) comment les cerveau "fonctionnait", par analogies et mots-clés.
Fort de cette trouvaille, il lança sa méthode de mind-mapping, dont s'inspirèrent les neuro-sciences et prépara le terrain à la PNL.



Le cerveau humain organe unique et complexe

Le cerveau est un organe vital de l'être humain, mais il n'est utilisé qu'à (environ) 1% de ses capacités. Il dispose de 100 milliards de neurones (oui, je sais ça en fait un sacré paquet : 100 000 000 000) et si on calcule le nombre de connexions neuronales que cela peut représenter, il y a de quoi avoir mal à la tête...
Bref, tous ces chiffres donnent le tournis (comme le disait René Cotty), mais rien n'indique encore comment il fonctionne.

Déjà, au XIX eme siècle, Paul Broca avait donné une définition du système limbique du cerveau. C'est dire que la découverte du fonctionnement "opérationnel" du cerveau ne date pas d'hier, mais nous avons aujourd'hui un modèle cohérent en 3 niveaux qui sont le cerveau reptilien, le cerveau limbique et le néo-cortex.

Bon, ceci étant posé, on va se prendre une bonne aspirine avant de passer à la suite...
Il semblerait que la théorie actuelle ait été formulée initialement par le Docteur Paul Donald Mac Lean, en 1946, à l'université de Béthesda (USA), où il travaillait sur le fonctionnement réel du cerveau.
Il théorise que le cerveau, organe unique, se compose de 3 étages bien distincts et "superposés".
Ces trois niveaux sont : le cerveau reptilien, le cerveau limbique et le néo-cortex.

Comme de juste, chaque fois qu'une information (récupérée par un de nos 5 sens, voir l'article sur le VAKOG) est transmise au cerveau, elle monte en suivant l'ordre des 3 couches, reptilien, puis limbique et enfin, néo-cortex.
Nous allons voir à quoi servent ces 3 zones. Je précise que je reste dans le cadre de ce billet sur le fonctionnement "réel" du cerveau, c'est à dire, ce qui nous intéresse en mentalisme.
Si vous voulez en savoir plus sur les composantes organiques de chaque zone, je vous invite à aller sur Google et Wikipedia pour avoir des précisions biologiques.



Le cerveau reptilien

A tout seigneur, tout honneur. C'est le premier niveau de filtrage. C'est notre premier cerveau, celui dont nous avons hérité de nos ancêtres qui étaient plus ou moins des reptiles.

Oui, il faut croire à la théorie de l'évolution, autrement dit le Darwinisme (et pas à la théorie du genre, qui, soit dit en passant et entre nous, n'existe pas). Sachez que nous partageons 99% de notre ADN avec le singe Bonobo, mais ce 1% d'écart représente plus de 40 milliards de mutations génétiques qui font de lui un simple cousin et de nous des humains (oui, je sais, parfois on croirait pas...).

Sa seule fonction (mais non la moindre) est d'assurer notre survie coûte que coûte. On le nomme cerveau archaïque car sa structure est vieille de 5 ou 600 millions d'années (bien que le football ne date pas de cette époque).

Pour ceux qui aiment la biologie (et dont je ne fais pas partie, sauf en ce qui concerne la reproduction des mammifères supérieurs), c'est le premier cerveau qui se forme dans le fœtus, entre la conception et le 15eme mois. Pour être le plus protégé possible, il est au centre de la masse cervicale. Il raccorde le cerveau avec la moelle épinière, pour le reste, wikipédia...
Il est identique à lui-même depuis la nuit des temps et nous fait toujours agir de la même façon stéréotypée, car il est incapable de s'adapter à la situation.

Par exemple, si votre voisin a soudainement peur et fuit, vous ferez pareil avant même d'avoir pu vous poser la question.

Ben c'est votre cerveau reptilien qui vous protège, et c'est pour cela que la peur est communicative : si votre voisin a peur, c'est qu'il a vu un danger. S'il y a danger pour lui, il y a danger pour vous. Donc inutile de réfléchir plus loin, l'important c'est de se mettre hors de portée et donc.... COURREZ !!!

C'est d'ailleurs pour cela qu'il ne s'adaptera jamais à aucune situation : sa seule préoccupation, c'est la survie et la reproduction. Ah ! un truc intéressant finalement....

Il déclenche toujours les mêmes processus instinctifs et des actes réflexes, mais se limite à cela, son répertoire comportemental est limité.
Il satisfait donc nos besoins primaires, et n'apprend pas de ses erreurs.

D'ailleurs la blague à deux balles quand vous étudiez ces comportements et que, à la pause, vous lorgnez ostensiblement deux filles qui passent non loin de vous, votre voisin vous demande (à tous les coups, ça ne rate jamais) "Ca y est, c'est ton reptilien qui est aux commandes ?".

Pour votre sauvegarde, il s'occupe de réguler votre respiration, votre rythme cardiaque, et surtout de localiser les sons, signes potentiels de danger ou il va falloir courir (et donc s’essouffler) pour se mettre à l'abri.

D'ailleurs, dès sa naissance, un enfant a peur de 2 choses : les chutes et les bruits sonores (sons à fort volume). Remerciez votre reptilien qui vous protège.

Outre sa mission de survie, respirer, boire, manger et dormir (Merci la pyramide de Maslow), le cerveau reptilien gère la défense du territoire et donc l'agressivité.

Tout individu gère inconsciemment autour de lui des "zones" qui se matérialisent en "bras" (ou plus exactement en longueur de bras).


La théorie des bras

On parle à un inconnu à 2 bras de distance, autrement dit s'il tend son bras et vous le votre les mains sont au contact.
Quand on parle à une personne connue, on se tient à un bras de distance, et quand on parle à des proches, on se tient à 1/2 bras.
En dessous, c'est la distance intime, et donc, on peut aborder la reproduction de l'espèce, chose pour laquelle je me suis tant dévoué....
Tout viol de cette règle des distance entraine une réaction, soit de fuite, soit d'agression.

Souvenez vous à l'école (au bon temps des biplaces) quand votre voisin matérialisait une "frontière" entre les deux places du bureau avec sa règle et sa trousse, assorti de l'interdiction de "transgresser" en passant par dessus...."C'est MA moitié de bureau".
Ou comme on l'entend souvent dans le bus : "c'est MA place"... No comment




Le cerveau limbique

On monte à l'étage au dessus. Il est autour du cerveau reptilien et sous le néo-cortex. sa structure est plus récente... à peine 200 ou 300 millions d'années. Un vrai gamin.
Il se développe entre le 15 eme mois et les 4 ans du sujet. C'est le cerveau des mammifères animaux dits "inférieurs", comme les rats, par exemple.

C'est la que se situe le siège du plaisir et autres émotions (je vous rappelle que nous n'avons que 7 émotions de base en tout et pour tout et que c'est dans le cerveau limbique qu'elles ont leur source... nous y reviendrons).

C'est aussi le siège de l'apprentissage qui, avec le principe du plaisir, mémorise nos acquis avec le système punition / récompense...

C'est donc lui qui se charge de tout ce qui est au dessus de la survie avec les fonctions de mémoire et d'apprentissage, l'un n'allant pas sans l'autre.
C'est le régulateur biologique de l'organisme et il distribue les informations au cerveau supérieur (néo-cortex) que nous verrons après.

Mais parfois, il récupère la main, et il bloque le raisonnement (du cerveau de l'étage du dessus) pour laisser la place aux émotions. C'est le stress ou le trac qui paralyse le raisonnement construit.

C'est (je crois, car je ne suis pas un spécialiste de la biologie) la zone de notre corps la plus alimentée en sang. C'est dire son importance.

Quand je dis régulateur de l'organisme, il gère l'alimentation (la faim, la soif, mais aussi les excès de nourriture par plaisir), le sommeil, nos fonctions motrices, la régulation de température (la transpiration), la physiologie du corps et surtout...l'activité sexuelle.

Comme je vous connais bien, je fais un petit aparté sur l'activité sexuelle. Le reptilien s'occupe de reproduction. Point barre... tout humanoïde féminin susceptible d'être fécondé lui convient. Là, avec le limbique, on parle de copulation pour le plaisir, ce qui est différent, mais vise aussi à la reproduction... entre autres choses...

Il est le siège de nos émotions, et tout s'exprime pour lui en notions de plaisir. Il est totalement irrationnel et n'obéit qu'au principe de plaisir.

D'ailleurs, on parle souvent d'apprentissage par le jeu. L'apprentissage d'une logique fastidieuse et ennuyeuse est remplacé par le jeu et tout ce qui est ludique procure du plaisir.
On apprend donc par plaisir, et non pas par contrainte ou nécessité... Ceci est à rapprocher de ce que nous disions sur l’auto-motivation intrinsèque des hackers...

L'un n'allant pas sans l'autre, il comprend le déplaisir et gère donc aussi l'agressivité consciente, et la colère, lorsque l'agressivité n'est pas instinctive. On sent la colère "monter".

Il peut même, si le besoin s'en fait sentir, rendre le contrôle au cerveau reptilien afin d'assurer la survie instinctive coûte que coûte...

Bref, il distribue la main en fonction des besoins qu'il identifie : néo-cortex ou reptilien.
Dans ce dernier cas, toutes les fonctions supérieures sont annihilées et tout se passe sans réflexion. Lorsque des gens agissent ainsi (en situation de stress), après, ils parlent de "trou noir" dans lequel ils n'avaient plus aucun contrôle et ne se rappellent que très vaguement de ce qu'ils ont fait ou dit.

De fait, il gère aussi notre environnement social, et nous inculque les notions de famille et/ou de clan. Regardez une nouvelle fois l'âge de glace... Pour faire un vrai clan, il suffit d'avoir envie de faire un clan... Morale à retenir, non ?

C'est pour cela que les enfants sont créatifs et laissent toutes leurs émotions s'exprimer : avec le limbique, il n'y a pas de filtre, hormis le plaisir / déplaisir.
D'ailleurs les enfants en bas âge n'ont que 2 notions exprimées : "j'aime" et "j'aime pas"....

Comme je l'ai dit un peu plus haut, il s'occupe aussi de la mémoire, qui va de pair avec l'apprentissage. Rappelez vous toujours que notre cerveau est le muscle ;-) le plus efficace pourvu que l'on continue de lui faire faire de l'exercice.
D'ailleurs, les mentalistes apprennent à mémoriser les choses, notamment en associant des émotions avec les choses à mémoriser.
Plus l'émotion est forte, plus ils mémorisent fortement.

De même, une autre méthode consiste à déformer les objets en les exagérant, en les rendant grotesques, puis à inventer une comptine (ou une histoire) avec...

Bref, comme Rouletabille dans "Le parfum de la Dame en noir", il associe un souvenir, une émotion, une senteur. La mémorisation l'imprègne, elle est très forte et durera toute sa vie.
On retrouve (comme par hasard) les notions développées dans le chapitre sur le VAKOG.

La mémoire nécessiterait un billet (ou plusieurs) à elle toute seule (et il n'y a pas qu'un seul type de mémoire), nous ne ferons donc que l'effleurer ici. Sachez que toute la gestion se fait au niveau du cerveau limbique et qu'elle est associée aux émotions. Rappelez-moi de vous en parler ;-))

Le limbique permet alors la transmission de l'expérience au clan par le plaisir : ne mettez pas vos mains sur la tête, c'est une notion facile : rappelez-vous des contes et légendes de votre enfance... nous y reviendrons dans d'autres billets.

En synthèse, le limbique permet de vivre, de survivre, de se reproduire, en utilisant l'expérience due à l'apprentissage (la mémoire) et le tout est lié au plaisir.



Le néo-cortex

Bon, là on est au dernier étage (encore que d'aucun fixent une sorte de 4eme niveau dans les lobes frontaux, mais je n'en parlerai pas ici).

C'est la partie extérieure du cerveau, celle que l'on "voit" quand on imagine un cerveau et elle représente 85% du volume total du cerveau à elle toute seule.
Il prend la suite du développement cervical à partir de 4 ans et se poursuit jusqu'à l'âge de 9 ans environ.

Il s'occupe de la conceptualisation (il gère les symboles), de l'abstraction, de la réflexion, du langage et de la communication (rien que ça...).

C'est le cerveau dont sont équipés les mammifères dits "supérieurs", comme notre cousin, le Bonobo.
Les lobes frontaux nous différencient des animaux, car le néo-cortex est commun à tous les mammifères supérieurs, sauf ces lobes qui sont propres à l'Homme.

D'aucuns y placent le siège de la conscience (puto ergo sum), plus particulièrement dans le 4eme cerveau cité plus haut, mais comme cette notion dépend uniquement de votre propre système de valeurs, je n'en parlerai pas ici.

Sachez toutefois qu'il semble que l'altruisme prenne naissance justement dans ces lobes frontaux.

Il est composé de 2 lobes, appelés hémisphères. Celui de droite est le créatif, tandis que celui de gauche est celui de la rationalité.
Tony Buzan proposait d'ailleurs de faire travailler les deux hémisphères ensemble pour parvenir au génie.

De fait, le rôle du néo-cortex est de réfléchir et de créer des idées, formuler des réflexions intellectuelles, bref d'organiser tout notre système de pensée.

C'est d'ailleurs ce fameux néo-cortex qui peut nous projeter dans le futur pour réutiliser des outils qui nous différencie de l'animal. Pour une analyse plus fine, je vous invite à regarder "2001 Odyssée de l'Espace".

Ce n'est pas l'outil en lui-même qui fait l'homme, les singes utilisant des feuilles comme cuillères ou des bâtons pour prendre du miel ou des fourmis, mais bel bel et bien la conceptualisation de la notion de l'outil qui le fera conserver pour une utilisation ultérieure. Il raisonne par analogies, mais dans le futur. C'est ce qui différencie l'Homme de l'animal et c'est le Thème central de 2001.

L'Homme sait se projeter dans l'avenir, et c'est là toute la différence. Certes, en corollaire, on le voit bien dans "2001", il conceptualise très bien la notion l'objet en outil (ou en arme) mais en profite pour en foutre un bon coup en travers de la gueule de celui qui lui a fauché son point d'eau... Comme vous vous en doutez, c'est un autre débat.

Par contre, autant le limbique est le siège des émotions, autant le néo-cortex est le siège de la rationalité. Pas de fantaisie.

Comme nous l'avons dit plus haut, le coté gauche traite le calcul, le langage, la logique et il est le siège de l'analyse.

Donc le coté droit traite la beauté (ou l'harmonie), les associations (d'idées), les concepts et/ou modèles, bref, il est le siège de la synthèse.

Ce n'est donc pas pour rien que Tony Buzan invite à utiliser les deux hémisphères à la fois, au lieu d'avoir, un hémisphère privilégié, comme cela se produit dans 99% des cas.

On dit souvent que les individus ont soit un esprit d'analyse, soit un esprit de synthèse (pour être juste, on le disait bien avant Tony Buzan).

Et notre apprentissage de la vie se fera au travers de notre hémisphère privilégié. Alors, pour devenir un Homme plus complet, essayez de re-dynamiser l'autre hémisphère.




Les Strokes

Soyez polis !... Mais c'est quoi un stroke ?
C'est une assertion non demandée envoyée vers l'autre. Par exemple "Tu es très belle".

Il y a des strokes positifs, des strokes négatifs et des strokes conditionnels et non-conditionnels. Ce qui nous donne 4 cas :
  • Stroke Non Conditionnel Positif : "tu es belle !"
  • Strok Conditionnel Positif : "tu es belle avec cette robe"
  • Stroke Non Conditionnel Négatif : "tu es nulle !"
  • Stroke Conditionnel Négatif : "tu es horrible avec ces chaussures"

Pourquoi parler des Strokes en étudiant le fonctionnement du cerveau ?

Tout simplement parce que ces petites phrases qui paraissent anodines peuvent avoir un effet dévastateur, surtout si elles sont combinées avec un effet de répétition.

Les Strokes Non Conditionnels Négatifs ont poussé au suicide un petite fille de 13 ans. Voyez à ce propos, le téléfilm poignant "Marion, 13 ans pour toujours" (Marion Fraisse qui s'est pendue à 13 ans, le 13 février 2013) et vous comprendrez.

Faites toujours très attention aux Strokes, surtout ceux qui sont inconditionnels et nous allons voir pourquoi.

Essayez de n'émettre que des strokes conditionnels Positifs, et si vous en émettez un négatif, conditionnez le pour en atténuer la portée.

Je vous le répète et j'insiste, les Stroke peuvent devenir une arme de destruction phénoménale.



Comment fonctionne le cerveau

Ce n'est pas une question, mais bel et bien un affirmation.
Par l'intermédiaire de ses sens, un individu perçoit une information.

Elle est envoyée vers le cerveau reptilien.

Le processus est simple : cette information menace t elle l'intégrité de l'individu ?
  • Si oui, le reptilien fait son office et réagit d'instinct pour mettre en sécurité.
  • Si non, il fait monter l'info vers le limbique.

Attention : si une fonction vitale doit être remplie (se nourrir), mais qu'elle n'impose pas de condition d'urgence, elle sera quand même traitée en priorité, malgré la transmission vers le limbique.
On réfléchit mal avec le ventre vide... ça vous dit quelque chose ??? 

Simplement l'information transmise sera parasitée par le besoin vital. Si vous êtes déshydraté, quand vous êtes en rendez-vous avec la plus jolie fille du monde, votre besoin de liquide vous fera oublier sa beauté (et tout le reste), croyez moi...

Vous ne penserez plus qu'à votre verre d'eau bien fraiche... avant de revenir à vos amours... si elle est toujours là.

L'info arrive dans le système limbique. Ce qui arrive dans la plupart des cas, car il n'y a plus de tyrannosaure au coin de nos rues.

Et la, le système décide si l'info est plaisante ou pas...
  • Si elle lui parait plaisante, il l'envoie vers le néo-cortex pour y être traitée.
  • Sinon, ben il peut aller jusqu'à la bloquer.... oui, oui, comme ça, sans autre forme de procès.
En réalité il la laisse monter au cortex, mais tellement chargée négativement que c'est quasiment un échec garanti.

Le limbique affecte des poids positifs et négatifs (par rapport au plaisir) à toutes les données du problème, puis ensuite fait la balance entre les deux.

Si le poids positif est assuré, plus la différence à son avantage est importante, plus vous avez de chances de réussir.
Idem avec le poids négatif pour l'échec.

Vous retrouvez cette méthode des poids, dans les schémas de prise de décision, dans les mind-maps.

C'est là que nous retrouvons nos strokes.

Vous avez une petite voix dans votre tête (si elle veut vous persuader d'aller chasser les anglois hors de France, allez directement consulter) qui va vous parler.
Et elle va utiliser des strokes pour qualifier votre pensée.
Imaginons que vous soyez confronté à un problème quelconque comme faire une rédaction ou un rapport.

Si votre petite voix vous dit :
- Tu es nul en français,
- Tu ne sais pas rédiger,
- tu n'as pas assez de temps,
- C'est Alfred qui a le dossier complet et pas toi....
Evitez la proximité des fenêtres et des cordes....

Si votre petite voix vous dit :
- Tu as réussi a rédiger des dizaines de rapports avant celui-là,
- Tu es aussi bon qu'Alfred pour rédiger,
- Tu connais suffisamment le dossier pour en faire une synthèse...
Préparez le champagne.

Votre petite voix vous parle par strokes, et elle emmagasine aussi les strokes extérieurs. C'est pour cela qu'à l'armée ou au sport, on vous fait répéter ad libidum (jusqu'à la nausée) "on est les meilleurs".

C'est pour cela que les sportifs de haut niveau revisionnent en boucle leurs succès pour se dire "je suis très bon et je suis capable de faire mieux, de battre un record".

C'est aussi cette accumulation de strokes négatifs qui s'est frayé un chemin dans le cerveau d'une adolescente de 13 ans et qui a conduit au drame...

Et c'est une notion que nous reverrons en PNL, la projection positive qui construit au lieu de détruire.

Si vous aimez le sport, regardez la concentration des sportifs avant l'action. A quoi croyez-vous qu'ils passent leurs temps, avant l'épreuve, les yeux fermés ?
Ils se repassent sans fin le film du succès de l'épreuve qu'ils vont passer.
ils n'envisagent même pas l'échec.... Nous y reviendrons quand nous parlerons de la PNL.

Plus l'information est agréable, plus le limbique la laissera passer volontiers, mais en plus lui affectera une priorité importante, qui la fera traiter en urgence.
Plus on réussit, plus on réussira car tout devient agréable.




Maintenant que la voie est préparée, dans quelques temps, nous parlerons vraiment de PNL....

N'hésitez pas à critiquer ce billet....