mardi 15 avril 2014

Pinocchio n'est pas une histoire pour enfants

Tout le monde connait Pinocchio, le sympathique pantin de bois, qui à la suite de nombreuses aventures devient un petit garçon véritable. Tout le monde pense qu'il s'agit d'un simple conte pour enfants. En réalité, il s'agit ni plus ni moins que d'un roman initiatique...
Sous des dehors simples et naifs, la fable de Collodi (auteur de Pinocchio) met en scène une symbolique des plus fastueuses. Peu de personnes savent décrypter ce qui se passe sous leurs yeux lorsque l'on décrit des scènes banales des mésaventures qui arrivent à un gamin infulençable et paresseux. Nous allons voir ci dessous que les mécanismes mis en jeu dans le roman de Collodi traduisent une profondeur de réflexion que bien des auteurs modernes devraient mettre en application et s'inspirer fortement de cette symbolique qui parait si désuète dans notre monde moderne et factuel.


Qui est Collodi ?

L'auteur du roman est Carlo Lorenzini. Collodi est son pseudonyme, mais est aussi le nom d'un petit village de Toscane, un bourg médiéval situé sur une colline.
Lorenzini est né le 24 novembre 1826 à Florence et y est mort le 26 octobre 1890. C'est un journaliste et écrivain, qui a écrit des ouvrages et des pièces de théatre, mais seul son "Pinocchio" est passé à la postérité. En 1859, il milite pour l'indépendance italienne.
Collodi a 54 ans lorsqu'il crée sa fameuse marionnette. Et il la crée pour des raisons triviales : il a besoin d'argent à cause de dettes de jeu. Il fait paraitre l'histoire de Pinocchio en épisodes dans "Il giornale per i bambini", car le directeur lui a demandé une histoire pour enfants, à paraitre en feuilletons et Lorenzini a accepté pour des raisons alimentaires, inventant pour l'occasion le fameux personnage du pantin de bois.
Lorenzini avait traduit les contes de Charles Perrault en italien, puis avait écrit les histoires de "Petit Jean", héros préfigurant Pinocchio, ayant peu de sens moral et se trouvant confronté dans chaque livre à des problèmes de calcul et de grammaire. Ceci expliquant celà, on comprend mieux l'offre du Directeur du journal.
D'ailleurs, le succès est tel qu'à partir du quinzième chapitre, Lorenzini ayant épongé ses dettes et ayant engrangé assez d'argent, n'hésite pas à faire mourir son héros en le pendant à un arbre, purement et simplement. Il sera bien entendu obligé de le ressuciter sous la pression des lecteurs (comme Conan Doyle avec don Sherlock Holmes, et nous y reviendrons dans un futur billet) pour continuer les aventures de la marionnette et donner un dénouement plus heureux à l'histoire. La parution se fera sur 18 mois environ.
Dernier détail et non des moindres : Lorenzini est Franc Macon.


Qui est Pinocchio ?

Une donnée importante est le contexte de l'Histoire (notez le H) à l'éopoque de la rédaction de Pinocchio. Lorenzini est un ardent défenseur de l'indépendance italienne (pour mieux comprendre, le contexte historique de façon ludique, regardez "Sissi impératrice", la scène de l'opéra avec la fabuleuse, superbe et magnifique Romy Schneider).
Donc, chaque région lutte pour imposer sa langue et c'est finalement le Toscan qui servira de base à l'établissement d'une langue unique, l'italien.
A ce propos, juste pour l'anecdote, Pinocchio signifie "pignon" ou "petit pignon" en Toscan. Pourquoi ce choix ? On peut imaginer que le pignon (qui est la graine comestible du pin parasol (elle se trouve dans les "pignes") et qui est très utilisée dans la cuisine provençale) illustre bien le concept du petit garçon vivant et bon (le noyau comestible et délicieux), enfermé dans un corps en bois de pantin (une coquille dure et noire).... Il faut briser la coquille pour avoir le fruit.
Outre l'histoire qui a passionné des générations d'enfants, Pinocchio a permis de diffuser le toscan, langue unique et facteur d'unité dans une Italie disparate. C'est un roman pédagogique destiné à persuader les charmants bambins des vertus de l'étude. Collodi était un remarquable pédagogue. Mais Pinocchio ne s'arrête pas à cette simple dimension. Pinocchio est un rebelle. Il a son caractère, ses valeurs et sa philosophie... et avant toute autre chose, il ne supporte pas l'autorité. Assez bizarre pour un héros enfantin, non ?


Au dela de Pinocchio

Pinocchio est donc une histoire enfantine et morale, du moins c'est ce que tout le monde croit. Pourtant, il y a des références assez inhabituelles dans le texte. Il est par exemple assez inhabituel qu'un héros de la littérature enfantine meure. C'est pourtant ce qui arrive à Pinocchio qui mourra pendu à la branche d'un grand chêne. Il sera ressuscité, comme plus tard Sherlock Holmes, sous la pression des lecteurs qui ne supportent pas que les aventures de leur héros soient définitivement achevées. 
Il y a donc un second degré dans l'oeuvre de Collodi. Essayons de voir ce qui peut se trouver derrière cette histoire à vocation éducative.
Tout d'abord de quel bois est fait Pinocchio ? Il vient d'une "simple bûche, prise dans le tas de bois à brûler" et qui sert au feu. Ce n'est pas un bois d'une essence de luxe, mais un bois courant et utilitaire, sans valeur. Cela ne vous rappelle rien ? "La Pierre qu'ont rejeté les bâtisseurs est devenue la Pierre d'Angle". On trouve cette référence dans la Bible : chez Esaie (Chapitre 28 Verset 16), dans les Psaumes (Psaume 118), Evangile de Marc (Chapitre 12, Versets 1 à 12). On commence fort.
Ce n'est pas Gepetto qui trouve la bûche, mais un homme appelé "Père La cerise" et il l'apporte à Gepetto. Donc on pourrait penser que Gepetto devient une sorte de "père adoptif" pour la bûche. Toujours pas de déclic ? Et si je vous dis que Gepetto est le diminutif (oui, les Italiens ont une curieuse notion du diminutif) de Giuseppe, autrement dit Joseph qui est menuisier ou charpentier de son état ? Vous commencez à voir une autre histoire se profiler sous l'histoire anodine pour enfants.
Collodi a toujours considéré son roman comme une gaminerie. En fait, il nous raconte purement et simplement.... la Bible - Nouveau testament ... version initiatique.
Collodi nous donne comme valeurs le travail de l'artisan et exclut toute réference religieuse dans son roman. Celles-ci sont inutiles : c'est l'histoire qu'il nous raconte. Il transmet donc les valeurs morales du terroir italien. La famille (pour un italien du XIX eme siècle, c'est vital), les études, le travail honnête et rigoureux, l'amour du métier et l'amour familial.
Collodi a du éprouver un certain plaisir pervers à la publication et au succès de son oeuvre. Les thèmes sont vitaux, intemporels, parlent à chaque individu et bien entendu, il n'a jamais pu réitérer cet exploit dans un autre roman : tout était dit...


L'histoire de Pinocchio décodée

Un jour, à cause des bêtises de Pinocchio, Gepetto va en prison. Pendant ce temps, Pinocchio sort et affront un vent violent qui le gèle, une cuvette d'eau et s'endort près d'un brasero qui lui brûle les pieds... Pinocchio accomplit les 3 voyages de la Franc-Maçonnerie : il traverse les épreuves de l'air, de l'eau et du feu.
Puis chez le montreur de marionnettes Magiafuoco (Mangefeu), pinocchio sauvera Arlequin, le symbole du destin. Nous y reviendrons lorsque nous parlerons de la Commedia D'ell'Arte.
Ayant trahi Gepetto qui a vendu son unique paletot pour lui acheter son Alphabet pour pouvoir aller à l'école, Pinocchi sera pendu pour 5 pièces d'or. Un peu comme Judas l'Iscariote et comme certains rituels maçonniques le suggèrent : il n'y a rien de pire que de perdre le souffle.
En fait, Pinocchio, et à travers lui, Gepetto vivent un véritable roman initiatique qui transcrit les secrets de l'initiation maçonnique sous couvert de l'historiette pour enfants.

Puis la fée Bleue apparait pour la première fois. Elle ressuscite Pinocchio. La fée Bleue ne vous dit rien ? Regardez l'iconographie chrétienne de la Vierge Marie : elle est vétue de blanc et de bleu. Sa robe est bleue. De même que la déesse Isis, qui porte exactement les mêmes couleurs et qui inspire la même iconographie...
Nous avons Gepetto (Joseph), la fée Bleue (Marie) et une histoire qui est beaucoup plus révélatrice que la simple bonne leçon de morale.
La fée Bleue appelle trois médecins (pensez-vous que le chiffre 3 ait été chois au hasard ? Assez bizarrement, dans la Bible, on évoque aussi 3 Rois Mages, qui sont des guérisseurs....Pinocchio rencontrera trois fois la fée Bleue dans l'histoire, pas une fois de plus, ni une fois de moins ... Hasard ?) qui vont donner à Pinocchio un bonbon puis un remède amer. Exactement comme lorsque le Maçon boit à la coupe d'amertume, ou que Jésus, crucifié s'écrie "Eli, Eli, lama sabachthani", et demande à Dieu que l'on éloigne la coupe d'amertume de ses lèvres puis dit non pas ma volonté, mais ta volonté. La fée dira alors : "Tu es mon petit frère", comme les Maçons se nomment entre eux.

Puis vient, pour Pinocchio le temps des épreuves. Il doit faire route vers la lumière qui lui sera donné par l'instruction, la connaissance des mystères, mais il s'égarera une fois de plus. Il succombera aux mirages de la facilité. Il deviendra un âne, animal symbolique s'il en est : lors de la Paque, Jésus entrera dans Jérusalem sur un âne. Et nous parlerons dans un futur billet de l'Ane d'or, d'Apulée.
Puis Pinocchio sera jeté à la mer et avalé d'un coup par Baleine. A l'intérieur, il retrouvera Gepetto. L'analogie avec l'histoire de Jonas est évidente. Et trois jours après (encore trois), il seront rendus à la vie...

On retrouve le mythe de la Renaissance. Détruisez ce Temple et en trois jours, je le rebâtirai. Cette notion est omniprésente dans la Bible aussi. Et pour les Maçons, l'analogie est encore plus forte : à l'intérieur de Baleine, dans une cavité semblable à une grotte, une matrice originelle, Gepetto est assis, réfléchissant à la lueur d'une unique bougie, exactement comme dans le cabinet de Réflexion, duquel sortira un Homme nouveau.

A l'issue de l'épreuve de la mort et de la Renaisance, donc de la transformation, le pantin n'a plus de fils, donc plus de chaines : il est Libre et est devenu un Homme Nouveau. C'est aussi une analogie Alchimique. Tout le noeud de l'histoire est là : la transmutation de ce qui est vil en matériau noble. Pinocchio n'est plus un pantin manipulé par ceci ou cela : il est devenu un Homme Libre, qui fait ses choix et les assume. 
Juste pour fixer les idées : la carte de la Mort au tarots ne signifie nullement la Mort : elle signifie la transformation ... on meurt au Soi ancien pour renaitre au Moi nouveau. C'est ce que fait Pinocchio, tout au long de son histoire...


Un sacré voyage :-)

Ou un voyage sacré, comme vous préférez. Le roman pour enfant que tout le monde connait s'est révélé être un conte initiatique pour adultes. Mais le roman a été dépassé par son succès : un autre frère Maçon, Walt Disney en a tiré un dessin animé qui est devenu la référence générique de l'histoire de Pinocchio et a, au passage, occulté la quasi totalité du message initiatique, même si les points essentiels sont restés. Même si, au départ, la création de Pinocchio était principalement alimentaire, Collodi a (par choix, par paresse, par ironie ou par provocation) décrit une initiation maçonnique et repris la concordance avec les thèmes bibliques, ce qui explique son universalité, sa cohérence et son intemporalité. Et donc son succès, qu'il ne retrouvera jamais dans ses oeuvres posterieures.
On pourrait lire et relire Pinocchio des dizaines de fois, on y trouverait à chaque fois de nouvelles connexions, y compris par exemple, avec le Serpent Vert qui a une signification symbolique spécifique. Mais je pense que le mieux pour ce faire est de vous laisser réfléchir. Donc, je vous invite à lire et à relire la fabuleuse histoire de Pinocchio, le pantin de bois devenu un véritable petit garçon.

Si vous voulez lire par vous mêmes :







mercredi 9 avril 2014

Un cas de conception virginale en Espagne contemporaine

Un jour, nous reparlerons dans un futur article de "programmation Neuro-Linguistique" (PNL).
La PNL considère que chaque individu voit le monde au travers d'une sorte de "prisme déformant" qui est constitué, entre autres, de son système de valeurs.
Les individus ne démordent jamais de leurs opinions, quelques fois même jusqu'à l'absurde.
Confrontés à des faits, ils n'analysent pas la situation, mais laissent leurs préjugés ou leurs opinions, voire leurs sentiments prendre le dessus.
Encore une fois, il est vital de se baser sur des faits, et non sur des suppositions ou autre billevesées.

Pour illustrer mon propos, je vais vous raconter une anecdote qui m'a été rapportée par un vieil ami de 40 ans (40 ans d'amitié, je précise, il n'avait pas 40 ans au moment où il m'a raconté l'anecdote....;-) )

Attention certains faits rapportés peuvent choquer. Je vous déconseille de lire si vous n'êtes pas majeur et averti ou si vous avez de fortes convictions religieuses.



Les "faits" ou plutôt l'histoire apparente des faits.

Tout se passe dans un petit village d'espagne, situé très au Sud du pays.
Ce petit village est assez loin de la mer, dans l'intérieur des terres, et ne reçoit guère la visite de touristes.
Dans ce village, vivait une famille de bigots intégristes assez psycho-rigides, très réactionnaires pour tout un tas de choses et notamment sur l'éducation à donner à leurs enfants.
Ils avaient trois garçons et une fille.
Et malheureusement pour elle, elle était superbe. Un top model.
Pour éviter toute tentation aux jeunes gens du village qui avaient le sang chaud, elle était toujours vétue comme un sac de pommes de terre, avec des vêtements informes  qui couvraient toute la peau, afin de ne rien révéler de son anatomie.
De plus, elle était constamment flanquée d'au minimum deux de ses trois frères dès qu'elle sortait de la maison.
Qu'elle aille à l'école, à la messe, en sortie scolaire, elle était constamment affublée d'une escorte fraternelle ou paternelle.
Comme si cela ne suffisait pas, à la fenêtre de sa chambre, qui était au premier étage et donnait sur le toit d'un appentis, ses parents avaient fait fixer une énorme grille aux barreaux épais...
Toutes ses affaires étaient constamment fouillées à la recherche d'un indice qui aurait pu révéler que la jeune fille n'aurait pas été "pure" pour le jour de son mariage...
La jeune fille ne posait pas de problème particulier : bonne éléve elle suivait ses cours sans histoire, participait à toutes les oeuvres caritatives, allait se coucher tous les soirs à 19h pétantes, etc....
Aucun signe de révolte, de rébellion : elle était la parfaite jeune fille qui faisait la fierté de ses parents.
Durant l'année de ses 17 ans, la jeune fille commença à avoir des problèmes de santé. Elle avait en permanence la nausée, vomissait, la station debout lui était pénible...
Bien entendu, la famille eut peur et alla consulter le médecin du village qui déclara tranquillement... qu'elle était enceinte.
Tonnerre et stupéfaction... C'était totalement impossible puisque cinq personnes (parents et frères) y veillaient en permanence.
Ne restait que la possibilité de la conception virginale... et les parents furent ravis : un miracle, ni plus ni moins...
Ils envisageaient de demander carrément la béatification pour leur fille.
Voilà une belle histoire, non ?


Là où la biologie rattrape les faits réels

Le curé du village, un fort brave homme se doutait bien que les miracles de ce type étaient relativement rares. Et il commença son enquête.
Il alla poser quelques questions aux jeunes du village.
Il faut dire que ce brave homme était calqué sur le fameux "Don Camillo", même corpulence, même façon de faire et même mentalité.
Et donc, en savonnant quelques oreilles de la population mâle d'une vingtaine d'années dans le village, il eut l'explication...
Chaque soir, une dizaine de galopins se réunissaient devant l'appentis de la maison de la jeune fille, et à tour de rôle, ils montaient sur la toiture pour accèder à la fenêtre barraudée de la jeune fille.
La jeune fille, à 19h précises, s'enfermait dans sa chambre, se déshabillait et collait ses fesses contre le barreaudage, à l'intérieur de la chambre. Elle utilisait les barreaux pour se tenir et se pencher en avant sans tomber de l'appui de la fenêtre.
Puis les galopins venaient à tour de rôle la pénétrer analement. La seule condition était de la sodomiser uniquement. Tous éjaculaient à tour de rôle...
Ainsi donc, chaque soit pendant deux ans, elle fut sodomisée à la chaine (et de façon anonyme puisqu'elle leur tournait le dos et ne savait donc même pas avec qui elle avait des rapports) par une dizaine de jeunes garçons bien évidemment ravis de l'aubaine.
Malheureusement, un jour, un des garçons se trompa de voie (volontairement ou pas ?) et la pénétra vaginalement, puis comme d'habitude, éjacula. La jeune fille tomba enceinte à son premier rapport.
Le brave curé étouffa l'affaire à condition que tout cela cesse immédiatement.
Il réussit à persuader le "fauteur" présumé de se dénoncer et le garçon accepta avec joie de se marier avec la jeune fille, qui était rappelons le, superbe.
Le curé, sceptique comme il faut l'être, demanda les groupes sanguins des deux jeunes gens pour vérifier (à ette époque, pas d'ADN) que le groupe sanguin de leur progéniture soit compatible avec celui des parents afin d'éviter toute méprise. A priori les deux jeunes gens, sitôt après l'incident avaient dû se rendre compte de la gaffe et la jeune fille avait dû enguirlander le maladroit et ledit maladroit s'excuser platement. Ils devaient donc se connaitre et acceptèrent le verdict.
Les garçons (je parle des autres), le maladroit et la jeune fille furent bien entendu tout heureux d'accepter ce marché.
Puis il se débrouilla avec la famille pour que toute tentative de béatification soit définitivement oubliée.
Il convient de se poser la question de savoir à quoi était due l'attitude destructrice de la jeune fille et quelles ont été les séquelles qu'elle a conservées de cette aventure. L'attitude des parents est certainement un des moteurs de ce comportement, mais dans quelle mesure ?
Il reste beaucoup de questions à se poser, mais qui sortent du cadre de cette anecdote.


La morale de cette histoire

Les faits sont là. On ne peut rien contre des faits.
Certes l'histoire est tragi-comique, mais heureusement, elle se termine bien. Elle aurait pu se terminer nettement plus mal.
Quoi qu'il en soit, il convient d'être sceptique et d'appliquer le "Rasoir d'Occam" avant toute autre tentative d'explication.
Les deux histoires ci-dessus sont vraies selon le point de vue de la famille ou du curé, sauf dans leur interprétation.
la deuxième aurait pu être sordide sans l'intervention du brave curé.
Mais c'est la vision de chacun qui donne la tonalité de l'histoire, y compris la votre. L'histoire a produit sur vous un résultat qui se traduit par des sensations. Avez vous ressenti à la lecture de cette histoire un malaise, du plaisir, jugé la jeune fille, le curé compatissant ou le garçon immature ?
Quelle importance, les fait sont les mêmes et c'est vous qui allez décider de la coloration a donner à cette anecdote.
C'est celà la leçon importante : savoir raison garder, et accepter d'aller au delà de votre système de valeurs pour voir la vérité vraie.
La signification des faits n'est que celle qu'on leur donne. C'est le prisme des valeurs de chaque individu qui distord la réalité pour la faire accepter ou rejeter par son système de valeurs.
Comme le disait Platon avec le mythe de la Caverne, nous ne voyons que l'ombre de la Vérité.
A nous de faire en sorte que les choses soient positives pour tous. Nous en reparlerons lorsque nous aborderons la PNL