mardi 20 janvier 2015

Les Cercles de Culture démystifiés

Dans les années 70, le grand public découvrit, étonné, les stupéfiants dessins de Nazca avec la théorie de Erich Von Daniken sur un message adressé aux extra-terrestres.

Ces dessins ont été découverts en 1923, mais c'est avec la parution du livre de Daniken "Présence des extra-terrestres" (version anglaise : "Chariots of the Gods? Unsolved Mysteries of the Past", ce qui n'a strictement rien à voir...) que le grand public s'est interessé à ce phénomène.

Ce sont des géogllyphes (ouille, quel nom barbare.... qui veut dire dessins sur le sol), matérialisés par des alignements de pierres qui "dessinent" un motif dont on ne peut voir la totalité que d'un lieu élevé ou... du ciel...

Devant la perplexité initiale des savants à leur sujet, la théorie de Von Daniken qui proposait qu'ils servent de signaux destinés aux extra-terrestres passa comme une lettre à la poste.

On sait désormais que c'étaient, en fait, des messages destinés à leurs Dieux ou à leurs chamanes. Google est votre ami...

On remet l'affaire sur le tapis

Nos ancêtres envoyaient donc des messages aux extra-terrestres... Du moins, certains le croient. Mais il fallait s'attendre à ce que la réciproque soit vraie. Les extra terrestres ne voudraient-ils pas faire des dessins sur le sol, à notre intention... ?

Quelques décennies plus tard, ce fut la mode des crops circles.

Il n'est fait aucune mention des crops circles avant 1960. Ils sont liés à une apparition d'OVNI en Australie, et il s'agit d'un simple cercle de céréales couchées, suppose-t-on par le "souffle" des réacteurs de l'OVNI.

Les tous premiers crops circles sont sporadiques et d'un tracé simple (souvent un simple cercle, ou une figure géométrique basique), mais c'est à partir de 1978, que ce type de phénomène devient une mode.

Ceux qui font des crops circles (ou cercles de culture) ne s'en vantent pas... Tout d'abord parce que la blague est meilleure quand on voit tout le monde patauger et échafauder des théories plus ou moins délirantes pour expliquer la chose, et ensuite parce que les paysans qui cultivent leurs champs ne sont pas spécialement ravis de perdre une partie de leur récolte.
Un coup de fourche dans les rognons est si vite arrivé... ;-)

Et à partir des années 80, le phénomène s'intensifie, principalement en Angleterre : le nombre d'apparitions augmente et les dessins sont de plus en plus complexes, avec tout un tas d'experts auto-proclamés, pontifiant sur le phénomène.

Les esprits rationnels essaient de donner l'explication la plus logique, à savoir des individus blagueurs couchant les pousses avec une "planche à pied", et très organisés pour faire des dessins complexes dans un temps record et la plus totale discrétion.

D'ailleurs des artistes utiliseront ce moyen d'expression pour se faire connaitre et un documentaire réalisé par la NBC en Nouvelle Zélande intitulé « Unmasked: The Secrets of Deception » (Démasqué : les Secrets d'une Supercherie) révèle comment ces artistes procèdent pour faire ces "dessins". Google est toujours votre ami.

Un humain seul peut il faire cela ?

A priori oui... Et un artiste, Simon Beck en a même fait un moyen d'expression : le "snow art". Ingénieur cartographe de formation, il passe ses vacances d'hiver à la station des Arcs et en profite pour dessiner sur les pentes enneigées des "crop circle" de neige.

A titre de comparaison, à lui tout seul, il a créé un "crop circle" d'une superficie d'environ 2.5 hectares en environ 18h. Sa première œuvre a été composée en 2004.

Il travaille seul et certaines de ses œuvres couvrent une surface équivalente à 6 terrains de football, avec des motifs complexes...

Pour ce faire, il utilise simplement des raquettes "un peu customisées" il est vrai par rapport à des raquettes standard, un piquet central, une corde à linge pour tourner autour du point central (si le dessin est circulaire) et une boussole pour les réaliser. Son plan de dessin (après choix de la zone et photos préparatoires), il le conçoit avec du papier, un compas et un rapporteur, mais sur le terrain, il le voit "dans sa tête". Il décrit lui même cette technique comme de la "course orientation" inversée. La difficulté supplémentaire vient du fait qu'il travaille sur des pentes et du terrain non plat.

Sa démarche se double d'une démarche activiste écologique : il demande notamment la ratification du protocole de Kyoto par les Etats Unis. Il en fait d'ailleurs des dessins en snow art.

Il a commencé la marche en raquettes à cause de problèmes de santé et il est en train de devenir photographe, pour immortaliser ses œuvres.

Ses œuvres les plus impressionnantes comportent suffisamment de pas pour qu'en équivalence, il soit monté à mi-hauteur du Mont blanc. Il marche et crée durant une dizaine d'heures, au besoin en s'éclairant avec une lampe frontale, et une fois que ses repères sont tracés, il marche en écoutant de la musique sur son baladeur.

Une équipe filmée par la BBC (Rod Dickinson and John Lundberg) a pris le pari de dessiner 100 cercles en moins de 2h30. Pari tenu. Google est votre ami.

Quelles sont les conséquences ?

Tout simplement, si un individu seul peut "traiter" 2,5 hectares en 18 heures et avec des moyens rudimentaires, combien de temps mettront 2 ou 3 personnes, voire plus pour faire le même type de dessin sur du terrain plat ?

De plus, l'équipement nécessaire est rudimentaire, et donc est à la portée de tout le monde.
A partir du moment où l'on sait reproduire le mécanisme de façon strictement identique à l'observation, alors selon la théorie du rasoir d'Occam, on choisit l'économie de moyens maximale, à savoir : les crops circle sont d'origine humaine....

D'ailleurs les nouvelles technologies et notamment les GPS peuvent encore faciliter le dessin sur une si grande échelle.

Bref, on sait parfaitement faire des cercles de culture de façon naturelle et humaine. C'est simplement sur le créateur de ces cercles que les opinions divergent, bien que des humains avec des moyens rudimentaires en fassent d'excellents tant sur le plan technique qu'artistique.
Nous verrons plus bas, quels sont les arguments des défenseurs de l'idée de l'origine extra-terrestre des Cercles de Culture, et les objections que cela soulève.

Les variations

Au Japon, on plante désormais du riz de différente couleurs et au fur et à mesure de la pousse des plantes, on voit se dessiner une image, en règle générale, une illustration de type japonais.
Ces plantations sont faites à la main dans les rizières et avec des semences de riz de différentes couleurs (quelquefois 3 teintes différentes : blanc (bien sûr), noir et rouge). Google est encore une fois votre ami.

Donc entre les géoglyphes Incas, les crops circles, le snow art et le riz, on se trouve déjà avec un très grand nombre de réalisations réputées impossibles à faire si on ne les "voit" pas du ciel pour coordonner les travaux.

Les premières techniques, les plus basiques font appel à un carroyage (le tracé prévu sur papier est découpé en carrés et on reproduit les carrés sur le sol avec des cordes pour reproduire le dessin à une échelle plus grande, souvenez vous de vos cours de maternelle) pour reproduire le dessin sur une grande échelle et ensuite, c'est l'imagination humaine qui prend le relais pour inventer de nouvelles techniques de dessin.

Maintenant, avec des tracteurs qui se guident tous seuls grâce à des systèmes GPS, pour faire des sillons parfaitement rectilignes sur des distances énormes, on dispose d'une technologie suffisante pour faire à peu près n'importe quel motif avec une précision de l'ordre du centimètre.

On se sert même désormais des Cercles de Cultures pour faire de la pub (Notamment pour le 50 millionième téléchargement de Mozilla Firefox : on est geek ou on l'est pas....) .... Carrément !!! vérifiez par vous mêmes : Google est votre ami.

Il est d'ailleurs curieux de noter que plus nos technologies se développent, plus les cercles de culture deviennent "beaux" et ont des motifs de plus en plus complexes.

Les faux vrais Cercles

Bien entendu, les humains sont friands de rêves et comme de juste, les partisans des OVNIs ont trouvé une solution : il y a des faux cercles de culture, faits par des plaisantins et / ou des artistes, mais il y a aussi des vrais cercles...

Admettons cette théorie. Mais alors, comment distinguer un "vrai" cercle de culture d'un "faux" cercle ?

Et c'est là que les choses se corsent : personne n'est capable de donner une vraie définition d'un vrai cercle de culture.

Il faudrait d'ailleurs se méfier d'extra-terrestres à qui il viendrait à l'idée de communiquer avec nous en utilisant des Cercles de Culture... S'ils n'ont pas le téléphone ou la radio dans leur technologie, ça ne va pas le faire. Et en plus, ils seraient trop timides pour un contact visuel direct ???

Je laisse évidemment de coté, les cas naturels qui peuvent coucher des cultures sur une certaine surface, mais qui, en règle générales ne sont pas réguliers et avec des motifs comme ceux que l'on voit sur les Cercles de Culture "officiels". Par exemple, du bétail (échappé ou animaux sauvages) qui se coucherait dans ces cultures, des chasseurs aménageant un poste "sauvage", la malveillance entre voisins cultivateurs ou plus gentiment des amoureux.... ce qui arrive plus souvent que les mini-tornades localisées et la foudre en boule....

Mieux certains "experts" donnent une définition des "vrais" qui est exactement la même que la définition du "faux" pour un autre groupe de prétendus "experts", alors que chacun des deux groupes se réclame "expert du cercle de culture"...

Déjà ces différences devraient mettre votre cerveau en éveil et vous inciter à la plus grande rationalité. D'ailleurs certains esprits (chagrins sans le moindre doute ;-) ) se sont fait un malin plaisir de réaliser des faux cercles de cultures et de les faire déclarer vrais par ces soi-disant experts afin de mieux se moquer d'eux.

D'autres esprits (pervers assurément ;-) ) font tout bonnement remarquer qu'il y a toujours des crops circles dans des champs de blé ou autres céréales faciles à courber, mais jamais dans des champs de maïs... quand on connait le travail nécessaire pour courber des tiges de maïs, on comprend que soit, nos visiteurs extra-terrestres n'aiment pas le maïs, soit ils trouvent moins épuisant de courber du blé que du maïs...

Examinons les faits

Ceux qui se passionnent pour l'étude des Cercles de Culture sont appelés des "céréologues". Ce qui est nettement mieux que "Céréales Killer" ;-)))

Nous avons déjà évoqué le fait qu'ils ne sont déjà pas d'accord entre eux pour définir ce que doit être un vrai Cercle de Culture, mais nonobstant, ils ont d'autres "preuves" d'une intervention extra-terrestre.

Examinons donc ces "preuves".

Les traces

La toute première est qu'on ne trouve "jamais" de trace d'une intervention humaine. Oui, et c'est d'ailleurs toute la difficulté et la beauté du challenge....

On trouve souvent dans les champs des traces de passage de roues de tracteurs (les roues arrières sont énormes) et permettent à ceux qui ne veulent pas laisser de traces d'emprunter un "boulevard" qui les mènera au cœur de leur zone d'intervention.

Personne ne cherche des traces dans d'autres traces, et regardez les images des crops circles : vous verrez très souvent des traces de tracteurs et les dessins les recoupent souvent... ce n'est pas un hasard....

Il n'y a pas de "trou dans le sol pour placer un mât central. Selon la forme dessinée, il n'y a aucun besoin de mât central, et de plus, un individu de haute taille peut servir de "mât" sans laisser de marque au sol.

La discontinuité des formes a aussi été mise en avant pour montrer que personne n'était passé, d'une zone de motif à une autre. On peut utiliser des tabourets ou des escabeaux sur patins, monter au sommet, et sauter le plus loin possible avec une corde.

Une fois en place, on reprend ses marques et on dessin le motif voulu, et ainsi de suite. Le tout est d'embarquer le dispositif qui permet de sauter d'une zone à l'autre avec soi...

On peut aussi marcher simplement dans les cultures, en faisant attention, quand même. Les légères traces laissées lors de l'intervention disparaissent en peu de temps...

En fait, tout le but du jeu et ce qui en fait le piment, outre la beauté du dessin, c'est justement de ne laisser aucune trace visible. Et les "dessinateurs" déploient des trésors d'ingéniosité pour y parvenir, un peu comme un numéro d’illusionniste.

La complexité apparente du dessin n'est souvent qu'un leurre psychologique, la plupart des Cercles de Culture étant, en réalité, des formes relativement simples à dessiner.

Les "pannes" électriques

Comme dans "rencontre du 3eme type", les actions des OVNIs ont des résultats perturbateurs sur les appareils électriques. Du moins, on le prétend...

Car ceux qui veulent démontrer à tout prix qu'ils existent se baladent avec des magnétomètres et enregistrent les champs électriques sans le moindre souci dans les zones de dessin. Ils ne font état d'aucune panne, ni d'aucun dysfonctionnement de leur matériel.

Tous ceux qui font des reportages filment à tout va dans les zones "irradiées", sans qu'il soit fait état d'une anomalie quelconque récurrente sur le matériel. Certes, il peut toujours arriver une panne de batterie ou autre, mais c'est plus dû à l'étourderie qu'aux E.T..

Il n'y a rien de probant dans tout cela, et vous aurez toujours une personne de bonne foi qui vous assurera que tel ou tel appareil est tombé en panne sitôt qu'il est entré dans la zone du cercle de Culture, et c'est sans doute vrai, statistiquement parlant. Un peu comme dans le Triangle des Bermudes, dont nous reparlerons à l'occasion.

Les ondes magnétiques

Vaste sujet... On leur colle tout et n'importe quoi sur le râble. Tout d'abord, il faut savoir qu'aucun champ électro-magnétique ne peut "coucher" des blés. De ce fait, l'explication n'est pas de type électro-magnétique.

Tout un tas de signalements sont faits, des phénomènes très mystérieux sont recensés, mais on oublie les méthodes de collecte des informations et la logique paysanne, le bon sens.

On signale par exemple que les animaux refusent d'entrer ou de survoler un crop circle... Bien, mais à part les dires de telle ou telle personne, quelle preuve en avons nous ?

D'autant que des oiseaux se posent dans les zones ou le blé est couché pour profiter des graines qui sont tombées au sol, car la fait de casser les tiges a fait une sorte de "battage", grossier, certes, mais suffisant pour attirer les oiseux...

Certaines personnes entendent des bruits bizarres : mais l'excitation ou la tension de se retrouver dans un crop circle peut provoquer des acouphènes à cause de la tension artérielle, ou on peut entendre battre son propre cœur dans ses oreilles.

Qui a mesuré et enregistré un son avec un appareil numérique pour ensuite ré écouter le bruit ? Quand aux insectes vitrifiés, il faudrait en récupérer (vu le nombre d'insectes qu'il y a dans les cultures) quelques uns et en faire don aux différents musées pour une étude sérieuse.

Un peu comme la (fausse) truite à fourrure du Canada dans le "Pacte des Loups". Voir l'article sur la Bête du Gévaudan en cliquant ici...

Aucun besoin de champ électro-magnétique "particulier" pour tous ces phénomènes dits "bizarres".

Comment on "arrange" la science

Malgré toutes ces fantaisies, il y a quand même des résultats concrets. Par exemple, on trouve des traces de métaux fondus alors qu'il faut une température de plus de 500°c pour les fondre. Des mesures indiquent que le sol aurait été chauffé à environ 800°c.

La première des choses est de vérifier l'unité de mesure : des degrés Celsius, Centigrades ou Fahrenheit ?

Les mesures ne sont pas les mêmes selon l'unité utilisée, et ce qui peut paraitre chaud sur une échelle est normal sur une autre...

Les particules trouvées sont tout bonnement de l'oxyde de fer magnétique provenant de micro-météorite, phénomène assez courant. On en trouve dans les cercles de Culture, effectivement, mais on en trouve ailleurs aussi.

Qui a comparé la densité de la population de ces particules à l'intérieur et à l'extérieur des cercles ? A ma connaissance personne. Mais si on en trouve autant dedans que dehors....l'argument ne tient pas.
Le sol aurait été chauffé à plus de 800°c... la belle affaire. Essayez de prendre un chalumeau et chauffez le sol de votre jardin à 200°c, vous le verrez virer au noir brûlé. Essayez avec des herbes dessus, et vous verrez le résultat (pensez à prévenir les pompiers de votre expérience, on ne sait jamais)...

Et donc, on chauffe une zone assez vaste à (plus de) 800°c et... il ne se passe rien. Ce n'est pas pour rien que les E.T. ne s'attaquent pas au maïs : c'est pour éviter de faire des champs entiers de pop-corn et ainsi nous préserver de l'obésité...

Or, là, dans tous les cas, même chauffées à 800°c, les tiges sont respectées, à part la brisure faite à la base pour courber les tiges. Vous remarquerez d'ailleurs que seules les tiges sur lesquelles la planche à cordes s'est posée sont brisées nettement. Les autres, qui sont dessous et donc pas en contact avec la planchette ne sont pas brisées ou sont moins nettement brisées que les autres.

Dernier argument "scientifique" : le champ magnétique mesuré serait orienté dans le sens des épis couchés. Les boussoles ne montrent rien comme altération du champ magnétique local (elles ne perdent pas le Nord, elles), ce qui, déjà, devrait nous inciter à la prudence.

Mais pour rendre cette démonstration d'altération du champ magnétique, "scientifique", on utilise des appareils ultra-sensibles (des magnétomètres) qui montrent effectivement que les particules cosmiques qui se sont déposées sur les tiges sont toutes alignées dans le sens de la chute des tiges, ce qui est totalement logique et ne prouve strictement rien....

Réfléchissons un peu

Pour une fois réfléchissons. On parle des Cercles de Culture et on avance des théories, sans jamais rien vérifier. Tout se passe par "on dit"...

Des insectes "auraient" été vitrifiés. Bien... Parfait... Produisez donc ces insectes et analysons les...
Comparons objectivement l'intérieur et l'extérieur des cercles de culture et mesurons les phénomènes d'un coté et de l'autre pour faire des comparaisons.

Mieux, céréologues de tous pays (mais surtout les anglais, car c'est un phénomène typiquement britannique) unissez-vous et donnez une définition exacte et mesurable d'un "vrai" Cercle de Culture.
C'est peut-être par là qu'il faut commencer....

En attendant, rien ne s'oppose à ce que des individus terrestres et farceurs, de joyeux lurons, ne fassent des blagues à grande échelle, en pouffant de voir des "experts" s'extasier sur les "vrais" Cercles de Culture... qu'ils ont fait dans la nuit....

A partir du moment où on sait reproduire la chose, le "mystère" n'existe plus.

Rappelez vous que l'incrédulité de Pharaon perdure parce que à chaque fléau, les magiciens égyptiens arrivent à reproduire le même phénomène jusqu'au moment ou Moise change son bâton en serpent.
Le prêtre égyptien change aussi le sien, mais celui de Moise mange celui du prêtre (les bâtons, hein ...), ce qui est une annonce de ce qui va arriver...

Mais cela est une autre histoire que nous aborderons dans un futur article...

En attendant, vous pouvez commenter....